Quand la rue principale a-t-elle commencé à décliner ?

Ce changement de comportement des consommateurs a été alimenté par la commodité et la variété offertes par ces complexes commerciaux tentaculaires. Les acheteurs pouvaient trouver de tout, des produits d'épicerie aux vêtements en passant par les appareils électroniques, le tout sous un même toit, sans avoir à parcourir les rues bondées de la ville.

En conséquence, les centres-villes traditionnels ont subi un coup dur en termes de fréquentation. L'attrait de l'expérience hors de la ville, combiné à la facilité d'accès via les transports privés, ont fait de ces destinations le choix préféré de nombreux acheteurs.

Les années 1970 marquent une période charnière dans l'évolution des paysages urbains, notamment en ce qui concerne le déclin des centres-villes traditionnels. Ce déclin a été catalysé par un changement de politique des autorités locales, qui ont commencé à sanctionner le développement des zones périurbaines.

Ces aménagements répondaient à un double objectif : attirer des recettes fiscales supplémentaires pour les autorités et faciliter la piétonnisation des centres-villes. Cette dernière mesure visait à créer des espaces plus accessibles à pied et plus dynamiques au cœur des villes.

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