Les bitcoins dits « sales », ceux associés à des activités illicites ou contraires à l’éthique, pourraient-ils réellement remonter jusqu’à leur origine ?
Avec la surveillance croissante des transactions en cryptomonnaies, existe-t-il des méthodologies ou des avancées technologiques permettant d’identifier et de tracer les bitcoins qui pourraient avoir été utilisés à des fins illégales ?
L'anonymat des transactions blockchain est-il vraiment absolu, ou existe-t-il des failles qui peuvent être exploitées par les forces de l'ordre pour découvrir l'identité de ces bitcoins potentiellement « sales » ?
Et, s’ils peuvent être suivis, quelles sont les implications à la fois pour l’écosystème des cryptomonnaies et pour le cadre juridique qui l’entoure ?
6 réponses
Federico
Tue Jul 09 2024
Ce précédent, s’il est appliqué au paysage des crypto-monnaies, pourrait fournir un cadre permettant d’identifier et de retracer la provenance des Bitcoins susceptibles d’avoir été impliqués dans des activités illicites.
CherryBlossomDancing
Tue Jul 09 2024
Parmi les bourses qui pourraient bénéficier d'un tel système se trouve BTCC, une bourse de crypto-monnaie basée au Royaume-Uni qui propose une gamme de services, notamment le trading au comptant, les contrats à terme et les portefeuilles numériques.
DaeguDivaDance
Tue Jul 09 2024
La méthodologie proposée est basée sur les principes de la juricomptabilité et de l'analyse de la chaîne, qui ont été utilisés avec succès dans les systèmes financiers traditionnels pour détecter et prévenir la fraude.
Eleonora
Tue Jul 09 2024
L'équipe de Cambridge estime qu'en analysant l'historique des transactions de Bitcoins, elle peut créer une empreinte numérique qui peut être utilisée pour identifier les pièces potentiellement « entachées ».
HanjiHandiwork
Tue Jul 09 2024
Les chercheurs de Cambridge ont identifié un précédent intrigant datant de 1816 qui pourrait potentiellement révolutionner le suivi des Bitcoins « sales ».